E
n effet, à l’aube du 75
e
anniversaire de l’entreprise, les mu-
tualistes ont autorisé La Survivance, compagnie mutuelle
d’assurance vie à se transformer en deux sociétés : une
compagnie mutuelle de gestion et une compagnie d’assurance
à capital-actions, dotant ainsi l’assureur de nouveaux outils
pour assurer son avenir et son développement.
Au cours de la même année, la société a finalisé une entente
de principe avec la compagnie Transamerica Vie Canada en
vue d’acquérir un bloc d’affaires qui confirmera sa présence
dans toutes les juridictions canadiennes. Cette transaction
se conclura en 2013, dès l’assentiment des autorités de
contrôle. De plus, La Survivance a réalisé une croissance de
ses ventes nettement supérieure au marché et, malgré un
contexte économique difficile, elle a réussi à générer un béné-
fice satisfaisant, quoique légèrement en baisse sur l’année 2011.
UNE TRANSFORMATION JURIDIQUE RÉUSSIE
Rappelons-nous qu’au cours des dernières années, La Survivance
a connu un essor important, tant en ce qui concerne la croissance
de son volume d’affaires que le développement de sa solidité
financière. À titre d’exemple, les ventes de la société ont presque
doublé au cours des cinq dernières années et ses actifs ont
augmenté de 80% pendant la même période. Ces résultats
sont le fruit de décisions stratégiques prises par le conseil
d’administration et visant à permettre à l’entreprise d’occuper
une place bien à elle sur le marché québécois et, de plus en plus,
hors Québec. En effet, La Survivance est aujourd’hui un assureur
plus spécialisé dans les produits d’assurance santé tels que
l’assurance accident, l’assurance invalidité individuelle ou encore
l’assurance maladies graves. De plus, au cours de la dernière
décennie, La Survivance a revu en profondeur sa stratégie
de distribution passant d’un modèle reposant sur un réseau
d’agences appartenant à l’assureur, à un modèle qui mise
maintenant sur le réseau de courtage indépendant en place
au Québec. Ainsi, aujourd’hui, elle peut compter sur plus de
2 000 courtiers indépendants pour offrir ses produits.
Comme tous les autres assureurs, les défis auxquels La Survivance
est maintenant confrontée supposent des investissements
importants que ce soit en technologie, dans les réseaux de
distribution ou encore dans les systèmes permettant de
répondre aux nouvelles exigences de conformité ou de gestion
des risques. Ces nouveaux besoins découlent des changements
profonds qui se sont opérés au sein de notre société au cours
des dernières décennies, aussi bien sur le plan économique
que social. La mondialisation de l’économie, la multiplication
des normes de contrôle, le développement fulgurant d’Internet
et des médias sociaux, ainsi que le vieillissement de la population
sont autant de défis qui doivent être relevés simultanément.
Le statut de compagnie mutuelle d’assurance de La Survivance
ne lui permettait pas d’avoir accès facilement à du capital
extérieur à l’entreprise comme le peuvent pourtant la très
grande majorité de ses compétiteurs. Pour se donner le
maximum de possibilités de relever ces défis avec succès,
le conseil d’administration de La Survivance a donc proposé
aux mutualistes de transformer sa structure de compagnie
mutuelle d’assurance afin qu’elle puisse avoir la possibilité de
lever du capital-actions. La structure proposée n’était pas
nouvelle, elle s’est inspirée très largement de cellemise en place
par d’autres compagnies mutuelles d’assurance québécoises.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
ET CHEF DE LA DIRECTION
L’année 2012 sera certes
une de celles qui aura
le plus marqué l’histoire
de La Survivance.
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